Voici quelques faits intéressants sur le mucus des poissons et comment les manipuler correctement.
Un protection naturelle
Le mucus est une substance visqueuse qui recouvre le corps des poissons et agit comme une barrière protectrice contre les parasites, les bactéries et certains métaux lourds présents dans l’eau.
La production de mucus augmente lorsque le poisson est parasité, malade ou stressé. Cela peut rendre le poisson plus difficile à attraper ou à manipuler.
Un manque de mucus sur le corps des poissons peut entraîner des maladies fongiques, bactériennes et parasitaires, souvent fatales pour les poissons. Des facteurs externes tels que l’augmentation de la température de l’eau, le déficit en oxygène, la période de reproduction et la pêche contribuent au développement des maladies aquatiques.
La manipulation des poissons
Il est recommandé de manipuler les poissons avec les mains mouillées pour éviter de retirer trop de mucus, ce qui pourrait réduire leurs chances de survie une fois remis à l’eau. C’est un moindre mal, sans aucun doute, car il est essentiel de pouvoir retirer l’hameçon et de placer le poisson dans une bourriche ou de le relâcher dans son milieu naturel.
- Petits poissons : Tenir le poisson derrière les opercules
- poissons moyens et grosses pièces : Essayer de maintenir le poisson entre le pouce et le majeur juste sous les nageoires pectorales.
Gestes à éviter: Il est déconseillé d’utiliser un chiffon pour manipuler les poissons, car cela enlève une grande quantité de mucus protecteur.
Utilisation de tapis de réception
Pour les grosses pièces comme les carpes, il est conseillé d’utiliser un tapis de réception mouillé pour éviter de blesser le poisson et de préserver son mucus.
Remise à l’eau
Maintenez le poisson et agitez-le doucement avec un mouvement de va-et-vient pour permettre à l’eau de circuler à travers les branchies. Habituellement, si le mouvement est effectué correctement, le poisson repartira de lui-même une fois qu’il se sera remis.
En résumé, je manipule le poisson avec les mains mouillées, c’est préférable ; j’évite d’utiliser un chiffon.
Article initialement rédigé en 2008